Une imprimante 3D à bord du porte-avions Charles de Gaulle
La rénovation du porte-avions Charles de Gaulle, récemment achevée après deux années de travaux, lui permet à présent de profiter de nouveaux systèmes de radars, ainsi que de réseaux informatiques perfectionnés. Cependant, ce ne sont pas les seules améliorations apportées au bâtiment. En effet, une imprimante 3D est dorénavant proposée aux marins. Quelles sont les utilisations envisagées à bord ? Explications.
Une imprimante 3D pour dépanner les marins
Impossible de connaître pour le moment le modèle d’imprimante 3D installé à bord du porte-avions Charles de Gaulle. Néanmoins, il est possible d’affirmer que celle-ci fonctionne grâce à un système de dépôt de matière fondue, un procédé certes basique mais compatible avec de nombreux polymères thermoplastiques.
Bien sûr, cette machine n’a pas pour vocation de créer des pièces de rechange ou des composants du Charles de Gaulle. En revanche, les marins pourront l’utiliser en cas de besoin, pour produire des accessoires de la vie de tous les jours. L’équipage du porte-avions pourra tester pour la toute première fois leur nouvelle acquisition en mars 2019, lors d’une prochaine mission.
L’impression 3D a déjà été utilisée précédemment dans le secteur du maritime, notamment pour la réalisation d’un prototype de sous-marin de l’US Navy, ou encore la conception d’une hélice de bateau.
Si l’on retrouve désormais une imprimante 3D en mer, l’équipement pourrait également trouver sa place dans l’espace, à bord de la Station Spatiale Internationale.
L’impression 3D bientôt proposée à bord de la Station Spatiale Internationale
L’agence Spatiale Internationale travaille actuellement sur une imprimante 3D en mesure de fonctionner dans les conditions d’apesanteur. L’appareil est déjà conçu et subit actuellement une phase de tests. L’objectif de la machine ? Imprimer des polymères disposant de propriétés thermiques élevées.
On suppose que la technologie employée serait similaire à celle équipant le Charles de Gaulle, à savoir le dépôt de matière fondue. Plusieurs entreprises travaillent actuellement sur le projet : c’est le cas de Beecreative, le spécialiste portugais de l’impression en 3D, ainsi que Sonaca Space et OHB-System, les fabricants allemands et Active Space Technologies. Bientôt, la technologie d’impression en 3D pourrait bien s’envoler vers l’espace !